Effectiveness of Sodium Polystyrene Sulfonate for Short-Term Treatment of Hyperkalemia

Authors

  • Josh Batterink St Paul’s Hospital
  • Jane Lin St Paul’s Hospital, Vancouver
  • Sarah Hin Mui Au-Yeung Nanaimo Regional General Hospital (Island Health)
  • Tara Cessford The University of British Columbia

DOI:

https://doi.org/10.4212/cjhp.v68i4.1469

Keywords:

sodium polystyrene sulfonate (SPS), hyperkalemia, Kayexalate, sulfonate de polystyrène sodique, hyperkaliémie

Abstract

ABSTRACT

Background: Sodium polystyrene sulfonate (SPS) is a potassium-binding resin that is commonly used to treat  mild hyperkalemia. However, there is limited evidence supporting its effectiveness in the short-term management of hyperkalemia.

Objective: To determine whether SPS is effective in reducing serum potassium in general medical patients after a single oral dose.

Methods: A retrospective observational study was conducted for patients admitted to the internal medicine service of a tertiary care hospital between January 2011 and May 2012 with documentation of a serum potassium level between 5.0 and 5.9 mmol/L during the hospital stay. Patients eligible for inclusion were adults without chronic or acute renal failure or recent changes in medication or diet that would affect serum potassium level. Propensity score matching was performed to minimize differences between the control group (no treatment) and the treatment group (treatment with  oral SPS). Follow-up serum potassium levels (at 6–24 h) were compared with index potassium levels.

Results: A total of 138 patients met the inclusion criteria, 72 in the control group and 66 in the treatment  group. For most patients in the treatment group, the dose was 15 or 30 g of SPS orally. The  difference between the control and treatment groups in terms of mean change in serum potassium at 6 to 24 h after the index potassium measurement was statistically significant (by  paired t test) in both an unmatched analysis (–0.41 ± 0.50 and –0.58 ± 0.39 mmol/L,  respectively; p = 0.039) and a matched analysis (–0.44 ± 0.29 and –0.58 ± 0.39 mmol/L,  respectively; p = 0.026). No difference was observed in terms of mean change in serum potassium between patients who received 15 and 30 g of SPS (–0.51 ± 0.38 and –0.66 ± 0.40  mmol/L, respectively; p = 0.13).

Conclusions: In patients with mild hyperkalemia, oral SPS therapy reduced serum potassium by 0.14 mmol/L  more than control. Although this difference was statistically significant, the small treatment effect observed in this study may not be clinically important. Furthermore, the cost and potential adverse effects of treatment suggest that routine use of SPS may be inappropriate for patients  with mild hyperkalemia. Prospective randomized controlled trials would help in further evaluating the effectiveness and safety of SPS.

RÉSUMÉ

Contexte : Le sulfonate de polystyrène sodique (SPS), une résine qui fixe le potassium, est fréquemment employé pour traiter l’hyperkaliémie légère. Or, peu de données appuient son efficacité réelle dans le traitement à court terme de ce trouble.

Objectif : Déterminer si le SPS permet de réduire les taux sériques de potassium chez les patients traités en médecine générale après administration d’une seule dose par voie orale.

Méthodes : Une étude d’observation rétrospective a porté sur des patients hospitalisés au service de médecine interne d’un centre hospitalier de soins tertiaires entre janvier 2011 et mai 2012 qui ont présenté des taux sériques de potassium entre 5,0 et 5,9 mmol/L durant leur séjour. Seuls étaient admissibles à l’étude les patients adultes sans insuffisance rénale chronique ou aiguë et sans changement récent à leur pharmacothérapie ou à leur diète qui pourrait influencer leur taux de potassium sérique. Un appariement par scores de propension a été réalisé afin de réduire au minimum les différences entre le groupe témoin (sans traitement) et le groupe traité (administration de SPS par voie orale). Les kaliémies de contrôle (de 6 heures à 24 heures plus tard) ont été comparées aux indices d’hyperkaliémie.

Résultats : En tout, 138 patients ont satisfait aux critères d’inclusion; 72 ont été placés dans le groupe témoin et 66 dans le groupe traité. La dose de SPS administrée aux patients du groupe traité était généralement de 15 g ou de 30 g par voie orale. En ce qui concerne le changement moyen des taux sériques de potassium mesurés de 6 à 24 heures suivant les indices d’hyperkaliémie, la différence entre le groupe témoin et le groupe traité était statistiquement significative (selon un test t pour échantillons appariés), et ce, autant dans une analyse non appariée (respectivement –0,41 ± 0,50 et –0,58 ± 0,39 mmol/L; p = 0,039) que dans une analyse appariée (respectivement –0,44 ± 0,29 et –0,58 ± 0,39 mmol/L; p = 0,026). Aucune différence n’a été observée en ce qui a trait au changement moyen des taux sériques de potassium entre les patients ayant reçu 15 g de SPS et ceux en ayant reçu 30 g (respectivement –0,51 ± 0,38 et –0,66 ± 0,40 mmol/L; p = 0,13).

Conclusions : Chez les patients présentant une hyperkaliémie légère traités à l’aide de SPS par voie orale, on a observé une baisse des taux sériques de potassium de 0,14 mmol/L de plus que chez ceux du groupe témoin. Bien que cette différence fût statistiquement significative, le faible effet thérapeutique relevé dans cette étude pourrait ne pas être cliniquement important. De plus, les coûts ainsi que les effets indésirables potentiels du traitement laissent croire que le recours systématique au SPS pourrait être inapproprié pour les patients atteints d’hyperkaliémie légère.Des essais cliniques comparatifs aléatoires prospectifs aideraient à évaluer plus en profondeur l’efficacité réelle et l’innocuité du SPS.

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Published

2015-08-25

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Section

Original Research / Recherche originale