Ordonnance de départ informatisée : un sondage rétrospectif

Authors

  • Régis Vaillancourt l’Hôpital Montfort, Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario
  • Geneviève Goulet Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario, l’Hôpital Montfort
  • Yanic Péan l’Hôpital Montfort
  • Sonia Dallaire l’Hôpital Montfort
  • Christopher Sorfleet l’Hôpital Montfort, Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario

DOI:

https://doi.org/10.4212/cjhp.v60i2.153

Keywords:

ordonnance de départ, pharmacie communautaire, erreur médicamenteuse, transcription d’ordonnance, discharge prescription, community pharmacy, medication error, prescription transcription

Abstract

RÉSUMÉ

Objectif : Vérifier l’acceptabilité d’un projet pilote d’ordonnances de départ informatisées dans un hôpital communautaire francophone d’Ottawa à l’aide d’un sondage rempli en interne par des médecins, des infirmières, des commis des unités de soins et des patients et à l’externe, par des pharmaciens communautaires.

Méthode : Un sondage évaluant le degré de satisfaction à l’égard du projet sur une échelle variant de 0 à 10 (10 étant le degré de satisfaction le plus élevé) a été rempli par les médecins, les commis, les infirmières et les patients participant au projet pilote d’ordonnances de départ informatisées. À l’externe, nous avons visité toutes les pharmacies communautaires situées dans un rayon de 6 km de l’hôpital ainsi que certaines pharmacies de la communauté d’Orléans, puis nous leur avons remis le sondage.

Résultats : Trente-cinq pour cent des médecins (15/43) et 67 % des commis (8/12) ont rempli le sondage en interne; aucune infirmière n’a répondu au sondage. Le pourcentage de satisfaction générale exprimé par les médecins était de 84,7 ± 13,2 %. Les médecins ont estimé que le temps requis pour compléter l’ordonnance de départ informatisée était de 4,0 ± 3,2 minutes, ce qui leur permettait de gagner 7,9 ± 5,1 minutes. Les médecins ont rapporté n’avoir trouvé aucune erreur sur les ordonnances de départ informatisées. Le degré de satisfaction générale des commis des unités de soins a été évalué à 92,1 ± 6,4 %. Le temps requis pour imprimer une ordonnance de départ informatisée a été estimé à 2,6 ± 1,2 minutes. Le nombre de patients ayant répondu au sondage était trop faible pour que nous puissions effectuer une analyse des résultats obtenus. Soixante-dix-huit pour cent des pharmacies visitées (46/59) ont répondu au sondage. De ce pourcentage, 39 % des pharmacies (18/46) avaient déjà reçu des ordonnances de départ informatisées provenant de notre hôpital avant notre visite, alors que 61 % des pharmacies (28/46) n’en avaient pas reçu. Le degré de satisfaction générale des pharmaciens ayant reçu des ordonnances de départ informatisées était de 83,5 ± 9,7 % alors que celui des pharmaciens qui voyaient une ordonnance de départ informatisée pour la première fois était de 83,0 ± 17,4 %. De plus, 61 % des pharmaciens qui avaient reçu des ordonnances de départ informatisées avant notre visite ont affirmé que de telles ordonnances permettaient de réduire le nombre d’appels téléphoniques nécessaires pour obtenir des clarifications; 67 % n’ont pas trouvé d’erreurs sur les ordonnances de départ informatisées qu’ils ont reçues. Soixantehuit pour cent des pharmaciens qui n’avaient pas encore reçu d’ordonnances de départ informatisées avant notre visite ont affirmé que de telles ordonnances permettraient de réduire le nombre d’appels pour obtenir des clarifications; 83 % n’ont pas trouvé d’erreurs sur l’exemple d’ordonnance de départ qui leur a été présenté lors de notre visite.

Conclusions : Le projet pilote d’ordonnances de départ informatisées a été très bien accepté par les médecins, les commis des unités de soins et les pharmaciens communautaires. Le taux de participation des infirmières et des patients était insuffisant pour nous permettre d’évaluer leur degré de satisfaction. À la suite de ce projet pilote, les ordonnances de départ informatisées ont été implantées de façon permanente aux unités de médecine, de santé mentale et de réadaptation de l’hôpital.

ABSTRACT

Objective: To evaluate the acceptability of an electronic discharge prescription pilot project at a French community hospital in Ottawa by means of an internal survey of doctors, nurses, unit clerks, and patients and an external survey of community pharmacists.

Methods: Doctors, nurses, unit clerks and patients participating in the electronic discharge prescription pilot project used a scale from 0 to 10 to assess level of satisfaction with the project (where 10 indicated greatest satisfaction). In addition, all community pharmacies within a 6-km radius of the hospital and some pharmacies in the community of Orleans were visited and surveys were delivered by hand.

Results: Thirty-five percent of doctors approached (15/43) and 67% of clerks (8/12) completed the survey, but none of the nurses did so. The overall satisfaction rate among doctors was 84.7% ± 13.2%. The doctors estimated that it took 4.0 ± 3.2 min to complete the electronic discharge prescription form, which saved them 7.9 ± 5.1 min. Doctors reported no errors on the form. The overall satisfaction among unit clerks was 92.1% ± 6.4%. The time needed to print an electronic discharge prescription form was estimated at 2.6 ± 1.2 min. The number of patients who completed the survey was too low to allow analysis of the results. Seventy-eight percent of the pharmacies visited (46/59) completed the survey. Of these, 39% (18/46) had already received electronic discharge prescriptions from the hospital before the visit; and 61% (28/46) had not received any of these forms. The overall satisfaction rate among pharmacists that had received electronic discharge prescriptions was 83.5% ± 9.7%; the satisfaction rate was 83.0% ± 17.4% for those seeing such a form for the first time. In addition, 61% of the pharmacists that had received an electronic discharge prescription before our visit confirmed that using these prescriptions reduced the number of phone calls required to obtain clarifications; 67% found no errors on the forms they had received. Sixty-eight percent of the pharmacists who had never received an electronic discharge prescription before the survey declared that such forms would allow them to reduce the number of phone calls required for clarifications; 83% found no errors on the sample that they saw during the survey visit.

Conclusion: The electronic discharge prescription pilot project was very well accepted by doctors, unit clerks, and community pharmacists. The participation rate for nurses and patients did not allow level of satisfaction to be evaluated. Following this project, electronic discharge prescriptions have been permanently implemented at the medical, mental health, and rehabilitation units of the hospital.

 

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