Comparison of Decontamination Efficacy of Cleaning Solutions on a Biological Safety Cabinet Workbench Contaminated by Cyclophosphamide

Authors

  • Apolline Adé CHU Sainte-Justine
  • Laure Chauchat CHU Sainte-Justine
  • Johann-François Ouellette Frève CHU Sainte-Justine
  • Sébastien Gagné Institut national de santé publique du Québec
  • Nicolas Caron Institut national de santé publique du Québec
  • Jean-François Bussières Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine

DOI:

https://doi.org/10.4212/cjhp.v70i6.1708

Keywords:

occupational exposure, environmental surface contamination, antineoplastic drugs, hazardous drugs, decontamination, exposition professionnelle, contamination environnementale des surfaces, antinéoplasiques, médicaments dangereux, décontamination

Abstract

ABSTRACT

Background: Several studies have compared cleaning procedures for decontaminating surfaces exposed to antineoplastic drugs. All of the cleaning products tested were successful in reducing most of the antineoplastic drug quantities spilled on surfaces, but none of them completely
removed residual traces.

Objective: To assess the efficacy of various cleaning solutions for decontaminating a biological safety cabinet workbench exposed to a defined amount of cyclophosphamide.

Methods: In this pilot study, specific areas of 2 biological safety cabinets (class II, type B2) were deliberately contaminated with a defined quantity of cyclophosphamide (10 μg or 107 pg). Three cleaning solutions were tested: quaternary ammonium, sodium hypochlorite 0.02%, and sodium hypochlorite 2%. After cleaning, the cyclophosphamide remaining on the areas was quantified by wipe sampling. Each cleaning solution was tested 3 times, with cleaning and wipe sampling being performed 5 times for each test.

Results: A total of 57 wipe samples were collected and analyzed. The average recovery efficiency was 121.690% (standard deviation 5.058%). The decontamination efficacy increased with the number of successive cleaning sessions: from 98.710% after session 1 to 99.997% after session 5 for quaternary ammonium; from 97.027% to 99.997% for sodium hypochlorite 0.02%; and from 98.008% to 100% for sodium hypochlorite 2%. Five additional cleaning sessions performed after the main study (with detergent and sodium hypochlorite 2%) were effective to complete the decontamination, leaving no detectable traces of the drug.

Conclusions: All of the cleaning solutions reduced contamination of biological safety cabinet workbenches exposed to a defined amount of cyclophosphamide. Quaternary ammonium and sodium hypochlorite (0.02% and 2%) had mean efficacy greater than 97% for removal of the initial quantity of the drug (107 pg) after the first cleaning session. When sodium hypochlorite 2% was used, fewer cleaning sessions were required to complete decontamination. Further studies should be conducted to identify optimal cleaning strategies to fully eliminate traces of hazardous drugs.

RÉSUMÉ

Contexte : Bon nombre d’études ont comparé les méthodes de nettoyage pour décontaminer les surfaces exposées aux antinéoplasiques. Toutes les solutions de nettoyage évaluées permettaient d’enlever la majeure partie des quantités d’antinéoplasiques renversés sur les surfaces, mais aucune n’arrivait à éliminer les traces résiduelles.

Objectif : Évaluer l’efficacité de différentes solutions de nettoyage servant à décontaminer une enceinte de sécurité biologique exposée à une quantité précise de cyclophosphamide.

Méthodes : Dans la présente étude pilote, des zones déterminées de deux enceintes biologiques (classe II, type B2) ont été délibérément contaminées avec une quantité précise de cyclophosphamide (10 μg ou 107 pg). Trois solutions de nettoyage ont été évaluées : l’ammonium quaternaire, l’hypochlorite de sodium à 0,02 % et l’hypochlorite de sodium à 2 %. Après nettoyage, le cyclophosphamide toujours présent sur les surfaces était quantifié à l’aide de prélèvements par lingette. Chaque solution de nettoyage a été évaluée trois fois, tandis que le nettoyage et le prélèvement par lingette ont été répétés cinq fois pour chaque test.

Résultats : Au total, on a recueilli et analysé 57 lingettes ayant servi à l’échantillonnage. Le taux moyen d’efficacité de récupération était de 121,690 % (écart-type de 5,058 %). L’efficacité de la décontamination augmentait en fonction du nombre de séances successives de nettoyage : de 98,710 % après le premier nettoyage à 99,997 % après le cinquième nettoyage pour l’ammonium quaternaire; de 97,027 % à 99,997 % pour l’hypochlorite de sodium à 0,02 %; et de 98,008 % à 100 % pour l’hypochlorite de sodium à 2 %. Après l’étude principale, cinq séances de nettoyage supplémentaires (avec détergent et hypochlorite de sodium à 2%) ont permis de terminer la décontamination, ne laissant aucune trace détectable du médicament.

Conclusions : Toutes les solutions de nettoyage réduisaient la contamination d’une enceinte de sécurité biologique exposée à une quantité précise de cyclophosphamide. L’efficacité moyenne de l’ammonium quaternaire et de l’hypochlorite de sodium (à 0,02 % et à 2 %) pour éliminer la quantité initiale de 107 pg du médicament s’élevait à plus de 97 % après la première séance de nettoyage. Lorsque l’hypochlorite de sodium à 2 % était employé, un moins grand nombre de séances de nettoyage était nécessaire pour terminer la décontamination. De plus amples études sont nécessaires afin de pouvoir trouver des stratégies de nettoyage optimales permettant d’éliminer entièrement les traces de médicaments dangereux.

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Published

2017-12-21

Issue

Section

Original Research / Recherche originale