Stability of Lansoprazole in Extemporaneously Compounded Suspensions for Nasogastric or Oral Administration

Authors

  • Mary H H Ensom The University of British, Children’s and Women’s Health Centre of British Columbia, CJHP
  • Diane Decarie Children’s and Women’s Health Centre of British Columbia
  • Ian Sheppard Children’s and Women’s Health Centre of British Columbia

DOI:

https://doi.org/10.4212/cjhp.v60i3.173

Keywords:

high-performance liquid chromatography, proton pump inhibitors, pediatrics, chromatographie liquide à haute pression, inhibiteurs de la pompe à protons, pédiatrie

Abstract

ABSTRACT

Objective: To evaluate the stability of extemporaneously compounded lansoprazole suspensions for nasogastric or oral administration after storage at 4°C and 25°C for up to 91 days.

Methods: Suspensions of lansoprazole 3 mg/mL in 8.4% sodium bicarbonate (for nasogastric administration) and of lansoprazole 3 mg/mL in 8.4% sodium bicarbonate in a 1:1 mixture of Ora-Sweet sweetening agent and Ora-Plus suspending agent buffered with 1N sodium hydroxide (for oral administration) were prepared in 50-mL amber glass prescription bottles. Three bottles of each suspension were stored at 4°C (refrigerated), and 3 were stored at 25°C (room temperature). The physical characteristics of pH, odour, and taste were evaluated weekly for 91 days, and colour, precipitation, and ease of resuspension were determined by visual testing at the same intervals. Aliquots were removed from each bottle weekly for 91 days and stored at –85°C until analysis by a validated high-performance liquid chromatography method. A suspension was considered stable if it maintained 90% of its initial concentration.

Results: No notable changes in pH, odour, or colour were observed in suspensions of either the nasogastric or the oral formulation after storage at 4°C or 25°C for 91 days. The taste of the oral suspensions remained essentially the same over the 91-day period; the nasogastric suspension developed a more bitter taste by day 49, but this altered taste then remained stable until the end of the study. Precipitates were easily resuspended, and there was no caking or clumping of material. Both the nasogastric and the oral formulations maintained more than 90% of the initial lansoprazole concentration on day 91. The calculated lower limit of the 95% confidence interval also indicated that 90% (specifically, 89.64%) or more of the initial concentration remained on day 91.

Conclusions: Extemporaneously prepared lansoprazole suspensions (nasogastric and oral) were stable for a period of up to 91 days, with or without refrigeration. Because stability alone cannot guarantee bioavailability or efficacy, additional clinical studies are recommended to evaluate the pharmacokinetics and pharmacodynamics of these formulations.

RÉSUMÉ

Objectif : Évaluer la stabilité des préparations extemporanées de lansoprazole en suspension pour l’administration par sonde nasogastrique ou par voie orale, qui ont été entreposées à 4 °C et à 25 °C pendant une période allant jusqu’à 91 jours.

Méthodes : Les suspensions de lansoprazole à 3 mg/mL dans du bicarbonate de sodium à 8,4 % (pour administration par sonde nasogastrique) et les suspensions de lansoprazole à 3 mg/mL dans du bicarbonate de sodium à 8,4 % dans un mélange 1:1 d’Ora-Sweet (édulcorant) et d’Ora-Plus (agent de suspension) tamponné avec de l’hydroxyde de sodium 1N (pour administration par voie orale) ont été préparées dans des flacons d’ordonnance de 50 mL de verre ambré. Trois flacons de chaque suspension ont été entreposés à 4 °C (au réfrigérateur), et trois autres ont été entreposés à 25 °C (à la température ambiante). On a évalué les caractéristiques physiques, notamment le pH, l’odeur et le goût, toutes les semaines pendant une période de 91 jours, et une inspection visuelle aux mêmes intervalles a servi à déterminer la couleur, la formation de précipité et la facilité de remise en suspension. Des aliquotes ont été prélevées de chaque bouteille toutes les semaines pendant une période de 91 jours, puis entreposées à –85 °C jusqu’à ce qu’elles soient analysées par chromatographie liquide à haute pression. La suspension était considérée comme stable si elle conservait 90 % de sa concentration initiale.

Résultats : Aucun changement notable de pH, d’odeur ou de couleur n’a été noté dans les suspensions pour administration par sonde nasogastrique ou par voie orale après une période d’entreposage de 91 jours à 4 °C ou à 25 °C. Le goût des suspensions pour l’administration par voie orale est demeuré essentiellement le même pendant la période de 91 jours; la suspension pour administration par sonde nasogastrique a développé un goût plus amer au jour 49, qui est demeuré le même jusqu’à la fin de l’étude. Les précipités ont été remis en suspension facilement, et on n’a observé aucune agglutination des composants. Les préparations pour l’administration par sonde nasogastrique et par voie orale ont toutes deux conservé plus de 90 % de leurs concentrations initiales de lansoprazole au jour 91. La limite inférieure de l’intervalle de confiance à 95 % indiquait également que les préparations avaient conservé 90 % (89,64 % précisément) ou plus de leurs concentrations initiales au jour 91.

Conclusions : Les préparations extemporanées de lansoprazole en suspension (pour administration par sonde nasogastrique et par voie orale) sont demeurées stables pendant une période allant jusqu’à 91 jours, qu’elles aient été réfrigérées ou non. Comme la stabilité seule ne peut garantir la biodisponibilité ou l’efficacité du médicament, d’autres études cliniques sont recommandées afin d’évaluer le comportement pharmacocinétique et pharmacodynamique de ces préparations.

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