Quantifying Candidacy for Deprescribing of Proton Pump Inhibitors among Long-Term Care Residents

Authors

  • Alanna Doell Seven Oaks General Hospital
  • Ashley Walus Winnipeg Regional Health Authority
  • Jaclyn To Victoria General Hospital
  • Allison Bell Winnipeg Regional Health Authority

DOI:

https://doi.org/10.4212/cjhp.v71i5.2839

Keywords:

proton pump inhibitors, elderly patients, deprescribing, long-term care, inhibiteurs de la pompe à protons, patients âgés, déprescription, soins de longue durée

Abstract

ABSTRACT

Background: Proton pump inhibitors (PPIs) are a commonly prescribed drug class used to inhibit gastric acid secretion. They are prescribed for both treatment and prophylaxis of several gastrointestinal conditions. Although PPIs can be used safely in the short term, several serious adverse effects have been reported following long-term use, including increased risk of falls and fragility fractures. Long-term care home (LTCH) residents represent a population in which the long-term adverse effects of PPIs can be significant and PPI deprescribing should be considered when appropriate.

Objectives: To determine the proportion of LTCH residents with PPI prescriptions who were eligible for PPI deprescribing, and to examine vitamin B12 deficiencies and fall risk in the study population.

Methods: This cross-sectional, multisite chart review involved LTCH residents who had an active PPI prescription during October 2016. A convenience sample of 150 charts was randomly selected, and the appropriateness of PPI deprescribing was determined using Canadian guidelines. Descriptive statistics were used to examine demographic characteristics, PPI dosing and indication, vitamin B12 supplementation, fall history, and fall risk.

Results: Three of the selected charts were excluded because of missing information. Of the 147 residents included in the chart review, 93 (63%) were candidates for deprescribing. PPI use for gastroesophageal reflux disease for more than 8 weeks without a deprescribing attempt in the past year was the most frequently observed opportunity for deprescribing (49/93 [53%]). Twenty-nine residents (20%) had no documented indication for PPI use. Thirteen residents (9%) had had a fall within the past 30 days, and 53 (36%) had a prescription for vitamin B12 supplements and/or had low serum vitamin B12 levels.

Conclusions: A majority of the residents whose charts were reviewed were candidates for PPI deprescribing. This finding suggests an opportunity for clinicians who care for LTCH residents to increase their deprescribing efforts.

RÉSUMÉ

Contexte : Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont des médicaments couramment prescrits pour inhiber la sécrétion d’acide gastrique. Ils sont prescrits comme traitement et comme prophylaxie pour plusieurs troubles gastro-intestinaux. Bien que les IPP puissent être utilisés de façon sécuritaire à court terme, plusieurs effets indésirables graves ont été signalés à la suite d’une utilisation à long terme, notamment une augmentation des risques de chutes et de fractures de fragilité. Les résidents de centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) représentent une population chez qui les effets indésirables d’un traitement à long terme par IPP peuvent être significatifs et la déprescription des IPP doit être envisagée lorsque cela est approprié.

Objectifs : Déterminer la proportion de résidents de CHSLD ayant une ordonnance d’IPP qui satisfaisaient aux conditions requises pour une déprescription des IPP. De plus, examiner au sein de la population à l’étude les carences en vitamine B12 et les risques de chutes.

Méthodes : La présente étude transversale menée dans plusieurs centres comportait une analyse des dossiers médicaux de résidents de CHSLD qui avaient une ordonnance active d’IPP en octobre 2016. Un échantillon de commodité de 150 dossiers médicaux a été choisi au hasard et la pertinence d’une déprescription des IPP a été déterminée à l’aide des lignes directrices canadiennes. Des statistiques descriptives ont été employées pour analyser les caractéristiques démographiques, les posologies et les indications des IPP, la prise de suppléments de vitamine B12, les antécédents de chute et les risques de chute.

Résultats : Trois des dossiers sélectionnés ont été exclus parce qu’il y manquait des renseignements. Des 147 résidents dont les dossiers ont été analysés, 93 (63 %) satisfaisaient aux conditions requises pour une déprescription. L’emploi d’IPP pour traiter le reflux gastro-œsophagien pendant plus de huit semaines sans qu’il y ait eu de tentative de déprescription dans la dernière année représentait l’occasion la plus fréquemment observée pour procéder à une déprescription (49/93 ou 53 %). Vingt-neuf résidents (20 %) utilisaient des IPP sans qu’une indication apparaisse aux dossiers. Treize résidents (9 %) avaient subi une chute au cours des 30 derniers jours et 53 (36 %) avaient une prescription pour des suppléments de vitamine B12 ou affichaient des taux sériques faibles de vitamine B12.

Conclusions : La majorité des résidents dont les dossiers ont été examinés remplissaient les conditions requises pour une déprescription des IPP. Ce résultat suggère qu’il y a là une occasion pour les cliniciens qui prennent soin de résidents de CHSLD d’accroître leur travail de déprescription. 

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Published

2018-11-01

Issue

Section

Original Research / Recherche originale