Comparison of Clinical Importance of Drug Interactions Identified by Hospital Pharmacists and a Local Clinical Decision Support System

Authors

  • Louise Lau Vancouver General Hospital
  • Harkaryn Bagri Surrey Memorial Hospital
  • Michael Legal Lower Mainland Pharmacy Services
  • Karen Dahri Vancouver General Hospital, The University of British Columbia

DOI:

https://doi.org/10.4212/cjhp.v74i3.3147

Abstract

Background: Drug–drug interactions (DDIs) may cause adverse drug events, potentially leading to hospital admission. Clinical decision support systems (CDSSs) can improve decision-making by clinicians as well as drug safety. However, previous research has suggested that pharmacists are concerned about discrepancies between CDSSs and common clinical practice in terms of severity ratings and recommended actions for DDIs.

Objectives: The primary objective was to characterize the level of agreement in terms of DDI severity ranking and actions recommended between the local CDSS and pharmacists. The secondary objectives were to determine the level of agreement among pharmacists concerning DDI severity, to determine the influence of the CDSS on clinicians’ decision-making, and to review the literature supporting the severity rankings of DDIs identified in the study institution’s database.

Methods: This 2-part survey study involved pharmacists and pharmacy residents working at 1 of 4 health organizations within the Lower Mainland Pharmacy Services, British Columbia, who were invited to participate by email. Participants were first asked to rank the severity of 15 drug pairs (representing potential DDIs) on a 5-point Likert scale and to select an action to manage each interaction. Participants were then given the CDSS severity classification for the same 15 pairs and again asked to select an appropriate management action.

Results: Of the estimated 500 eligible pharmacists, a total of 73 pharmacists participated, for a response rate of about 15%. For DDIs of moderate severity, most participants chose to monitor. For severe and contraindicated interactions, the severity ranking and action proposed by participants varied, despite the same severity classification by the CDSS. There was poor agreement among respondents about the severity of the various DDIs. Moreover, knowledge of the CDSS severity ranking did not seem to change the actions proposed by most respondents.

Conclusion: This study identified a gap between the local CDSS and clinical practice. There were discrepancies in terms of severity rankings and actions proposed to manage DDIs, particularly for severe and contraindicated DDIs. The current CDSS did not appear to have a large impact on clinical decision-making, which suggests that it may not be functioning to its full potential.

RÉSUMÉ

Contexte : Les interactions médicamenteuses (IM) peuvent provoquer des réactions indésirables et entraîner potentiellement une admission à l’hôpital. Les systèmes d’aide à la décision clinique (SADC) peuvent améliorer le processus de prise de décision des cliniciens ainsi que la sécurité de l’usage des médicaments. Cependant, des recherches antérieures mentionnent que les divergences entre les SADC et la pratique clinique courante de l’évaluation de la gravité des IM ainsi que les mesures recommandées préoccupent les pharmaciens.

Objectifs : L’objectif principal consistait à caractériser le degré de concordance entre les SADC locaux et les décisions des pharmaciens en termes d’évaluation du degré de gravité des IM ainsi que des mesures recommandées. Les objectifs secondaires visaient quant à eux à déterminer le degré de concordance entre l’évaluation du degré de gravité de l’IM par les pharmaciens, à définir l’influence des SADC sur le processus de prise de décision des cliniciens et à examiner la documentation appuyant les critères d’évaluation de la gravité d’une IM, déterminés dans la base de données de l’institution où s’est déroulée l’étude.

Méthodes : Cette étude en deux volets, menée au moyen d’un sondage par courriel, impliquait les pharmaciens et les résidents en pharmacie travaillant dans l’un des quatre organismes de santé des Lower Mainland Pharmacy Services en Colombie-Britannique. On a tout d’abord demandé aux participants d’évaluer le degré de gravité de 15 paires de médicaments (représentant des IM potentielles) sur une échelle de Likert à 5 points et de choisir une mesure visant à gérer chaque interaction. Les participants ont ensuite reçu l’évaluation par les SADC de la gravité des mêmes 15 paires; on leur a ensuite demandé de choisir une mesure de gestion appropriée.

Résultats : Sur une estimation de 500 pharmaciens admissibles, 73 ont participé à l’étude et le taux de réponse s’est établi à 15 %. Concernant les IM dont le degré de gravité est modéré, la plupart des participants ont choisi la surveillance. L’évaluation du degré de gravité et les mesures proposées par les participants variaient lorsqu’il s’agissait d’interactions contre-indiquées et graves, et cela malgré une évaluation identique du degré de gravité par les SADC. On a relevé une mauvaise concordance entre les répondants quant à la gravité des diverses IM. De plus, la prise de connaissance par les répondants de l’évaluation du degré de gravité faite par les SADC ne semblait pas modifier les mesures proposées par la plupart d’entre eux.

Conclusion : Cette étude a mis en évidence un fossé entre les SADC locaux et la pratique clinique. On y a relevé des divergences entre l’évaluation du degré de gravité des IM et les mesures proposées pour les gérer, en particulier lorsque les IM sont graves et contre-indiquées. Le SADC utilisé couramment ne semble pas avoir d’impact important sur le processus de décision clinique, ce qui laisse supposer qu’il pourrait ne pas fonctionner au maximum de son potentiel.

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Published

2021-07-05

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Original Research / Recherche originale