Pharmacist-Managed Lipid Clinics: Development and Implementation in the Canadian Forces

Authors

  • Lieutenant Colonel Régis Vaillancourt Canadian Forces Medical Group
  • L. Maria Gutschi Canadian Forces Health Services
  • Janice Ma Canadian Forces Health Services
  • Major Shannon Sinclair Formation Health Services (Pacific), Formation Health Services (Atlantic)
  • Danette Beechinor Formation Health Services (Atlantic), Queen Elizabeth II Health Sciences Centre

DOI:

https://doi.org/10.4212/cjhp.v56i1.406

Keywords:

dyslipidemia, ambulatory-care clinics, pharmacists, pharmaceutical care, dyslipidémies, cliniques de soins ambulatoires, pharmaciens, soins pharmaceutiques

Abstract

ABSTRACT

Background and Objectives: Two previous studies performed at the authors’ facilities demonstrated gaps in dyslipidemia management, especially for patients at high and very high risk for cardiovascular disease. Because lipid clinics have been shown to improve attainment of treatment goals and adherence with drug therapy, pharmacist-based lipid clinics were incorporated into existing ambulatory care family medicine clinics.

Methods: A pharmacist-managed protocol for a lipid clinic was developed on the basis of published literature and received formal approval from the Canadian Forces Pharmacy and Therapeutics Committee in January 2000. Pharmacists employed in Canadian Forces medical clinics were authorized to titrate dosages of lipid-lowering drugs, substitute drugs within a class of agents, order laboratory tests, provide lifestyle counselling, and refer patients to other health care professionals as required to attain or achieve lipid control. Initiation of a new medication, switch to a different drug class, or addition of a second lipidlowering agent required physician consultation and approval. Clinic appointments were made on the basis of referral from physicians, pharmacists, or the patients themselves. The lipid clinic protocol was applied differently at each of the 3 designated Canadian Forces medical clinics (in Ottawa, Halifax, and Victoria). The pharmacist was available in the family practice office one afternoon per week in Ottawa; the other 2 sites operated the lipid clinics from their pharmacies on a full-time basis.

Results: Altogether, 144 patients were evaluated at least once by pharmacists employed at 1 of the 3 lipid clinics. Twenty-seven (19%) of the 144 patients were lost to follow-up. Of the remaining 117 patients, only 58 patients (50%) were meeting their goal for low-density lipoprotein (LDL) cholesterol at baseline, and only 39 patients (33%) met all target lipid levels as specified by the Canadian guidelines. At follow-up after pharmacist intervention and assessment, 94 (80%) of the 117 patients had achieved their LDL cholesterol goal, and 71 (61%) had met all target lipid goals. Only 24 (26%) of 93 pharmacists’ recommendations were directly related to drug therapy; the remainder were nonpharmacological recommendations. The primary care physicians accepted all recommendations.

Conclusions: Pharmacist-based lipid clinics led to improved management of patients with dyslipidemia. 

RÉSUMÉ

Contexte et objectifs : Deux études antérieures menées aux établissements des auteurs ont mis en évidence des lacunes dans la prise en charge des dyslipidémies, particulièrement chez les patients dont le risque de maladie cardiovasculaire était élevé et très élevé. Comme on sait que les conseils sur les dyslipidémies contribuent à améliorer l’atteinte des objectifs et la fidélité au traitement avec des médicaments, des séancesconseils sur les dyslipidémies coordonnées par les pharmaciens ont été combinées aux cliniques de soins ambulatoires en médecine familiale.

Méthodes : Un protocole fondé sur la littérature et coordonné par les pharmaciens dans le cadre de séances-conseils sur les dyslipidémies, a été élaboré et a reçu l’approbation officielle du Comité de pharmacie et de thérapeutique des Forces canadiennes en janvier 2000. Les pharmaciens au service des cliniques médicales des Forces canadiennes ont été autorisés à doser les agents hypolipidémiants, à substituer un de ces agents par un autre d’un même classe, à demander des épreuves de laboratoire, à prodiguer des conseils sur les habitudes de vie et à adresser les patients à d’autres professionnels de la santé, au besoin, en vue d’atteindre les taux lipidiques désirés. L’instauration d’un nouveau traitement médicamenteux, le passage à une classe de médicaments différente ou l’ajout d’un second hypolipidémiant nécessitait la consultation et l’approbation d’un médecin. Les patients étaient dirigés par les médecins ou les pharmaciens vers les pharmaciens de ces centres pour des séances-conseils sur les dyslipidémies, ou encore ils se présentaient d’eux-mêmes. Le protocole était mis en oeuvre de façon différente à chacune des trois cliniques médicales désignées des forces canadiennes (Ottawa, Halifax et Victoria). Le pharmacien était présent au bureau de médecine familiale un après-midi par semaine à Ottawa ; les deux autres sites donnaient des séances-conseils sur les dyslipidémies dans le cadre de leur pharmacie respective, à plein temps.

Résultats : Au total, 144 patients ont été evalués au moins une fois par les pharmaciens au cours des séances-conseils sur les dyslipidémies. De ce nombre, 27 (19 %) ont été perdus de vue. Des 117 patients restants, seulement 58 (50 %) avaient atteint leur taux de cholestérol LDL (lipoprotéines de basse densité) à la date de la visite de référence, et seulement 39 patients (33 %) ont atteint tous les taux de lipides cibles, conformément aux lignes directrices canadiennes. À la visite de suivi, après l’intervention et l’évaluation des pharmaciens, 94 (80 %) des 117 patients avaient atteint leur taux de cholestérol LDL cible et 71 (61 %) avaient atteint leur taux lipidique cible. Seulement 24 (26 %) des 93 recommandations émises par les pharmaciens étaient directement liées au traitement médicamenteux ; les autres consistaient en des recommandations non pharmacologiques. Les médecins des soins primaires ont accepté toutes les recommandations.

Conclusions : Les séances-conseils sur les dyslipidémies coordonnées par les pharmaciens ont contribué à améliorer la gestion des dyslipidémies.

Downloads

Download data is not yet available.

Downloads

Issue

Section

Articles