Therapeutic Interchange in Canadian Hospitals: A National Survey

Authors

  • Dean Eurich Regina Health District
  • Susan Poulin Pasqua Hospital, Regina Health District
  • William Semchuck Regina Health District
  • Jeff Taylor University of Saskatchewan

DOI:

https://doi.org/10.4212/cjhp.v54i1.614

Keywords:

therapeutic interchange, mail survey, Canadian hospitals, interchangeabilité thérapeutique, sondage postal, hôpitaux canadiens

Abstract

ABSTRACT

Background: Therapeutic interchange has been a common element of hospital pharmacy practice for many years. Recent annual surveys have shown a stable prevalence of this practice in Canadian hospitals, despite its apparent incompatibility with patient-focused care. However, these surveys have not fully described therapeutic interchange programs.

Objectives: To determine the prevalence of therapeutic interchange programs in Canadian hospitals, the reasons for their existence, the drug categories typically selected for the programs, the procedures used, and pharmacists’ perception of the appropriateness of therapeutic interchange in Canadian hospitals.

Methods: A 12-item questionnaire was mailed, in the first quarter of 1999, to 255 hospitals listed in the Canadian hospital pharmacy directory as having more than 100 beds. The mailing of the questionnaire was preceded by an introductory letter and followed by up to 3 reminder letters.

Results: A total of 211 eligible responses were received (83% response rate). Of these respondents, 186 (88%) reported having a therapeutic interchange program. Cost containment (at 178 [96%] of the 186 hospitals) and inventory control (at 155 [83%]) were most commonly cited as the bases of the program. Drug categories most frequently included in these programs were antibiotics (168 [90%] of the responding hospitals), antacids and adsorbents (144 [77%]), electrolyte replacement preparations (119 [64%]), gastrointestinal drugs (118 [63%]), vitamins (111 [60%]), and cardiovascular drugs (107 [58%]). Of 164 analyzable responses from hospitals with therapeutic interchange programs, 122 (74%) thought that therapeutic interchange had no effect on patient outcomes, and 199 (94%) of all 211 respondents thought that therapeutic interchange programs were appropriate in today’s hospital setting.

Conclusions: Therapeutic interchange is common in Canadian hospitals. The primary benefit perceived by hospital pharmacists is financial. The change in pharmacy practice toward patientfocused care does not appear to have influenced the prevalence of therapeutic interchange programs.

RÉSUMÉ

Historique : L’interchangeabilité thérapeutique est devenue un élément commun de l’exercice de la pharmacie d’hôpital depuis de nombreuses années. De récents sondages annuels ont montré la prévalence stable de cette pratique dans les hôpitaux canadiens, malgré son apparente incompatibilité avec les soins axés sur les patients. Toutefois, ces sondages n’ont pas décrit les programmes d’interchangeabilité thérapeutique dans leur totalité.

Objectifs : Déterminer la prévalence des programmes d’interchangeabilité thérapeutique dans les hôpitaux canadiens, les raisons pour lesquelles ils existent, les classes de médicaments typiquement sélectionnés pour ces programmes, les marches à suivre utilisées et la perception des pharmaciens de la pertinence de l’interchangeabilité thérapeutique dans les hôpitaux canadiens.

Méthodes : Un questionnaire comportant 12 rubriques a été posté au premier trimestre de 1999 à 255 hôpitaux de 100 lits ou plus, tels que décrits dans le Répertoire des pharmacies d’hôpitaux du Canada. L’envoi des questionnaires a été précédé d’une lettre de présentation, puis d’au plus trois lettres de rappel.

Résultats : En tout, 211 répondants admissibles ont retourné le questionnaire (taux de réponse de 83 %). Des répondants, 186 (88 %) ont déclaré avoir un programme d’interchangeabilité thérapeutique. La compression des coûts (178 [96 %] des 186 hôpitaux répondants) et le contrôle des stocks (155 [83 %]) ont été le plus souvent rapportés comme étant la raison justifiant le programme. Les classes de médicament les plus souvent incluses dans ces programmes étaient les antibiotiques (pour 168 [90 %] des hôpitaux répondants), les antiacides et les adsorbants (144 [77 %]), les préparations de rééquilibration hydroélectrolytiques (119 [64 %]), les médicaments pour les affections gastro-intestinales (118 [63 %]), les vitamines (111 [60 %]) et les médicaments cardiovasculaires (107 [58 %]). Des 164 réponses analysables reçus des hôpitaux qui avaient un programme d’interchangeabilité thérapeutique, 122 (74 %) croyaient que l’interchangeabilité thérapeutique n’avait aucun effet sur l’issue des traitements et 199 (94 %) des 211 répondants croyaient que les programmes d’interchangeabilité thérapeutique étaient pertinents dans les milieux hospitaliers d’aujourd’hui.

Conclusion : L’interchangeabilité thérapeutique est courante dans les hôpitaux canadiens. Le principal avantage observé par les pharmaciens d’hôpitaux est d’ordre financier. L’évolution de l’exercice de la pharmacie vers les soins axés sur les patients ne semble pas avoir influé sur la prévalence des programmes d’interchangeabilité thérapeutique.

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